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mercredi 11 décembre 2013

Benfica-PSG : Pastore et Ménez s’enfoncent encore

Javier Pastore et Jérémy Ménez n’ont pas saisi leur chance face au Benfica, faisant preuve par moment d’une indolence à la limite du pardonnable lors de la défaite du PSG à Lisbonne (0-2).



On finirait presque par croire qu’ils le cherchent. Titulaires face à Benfica, Javier Pastore et Jérémy Ménez avaient une belle occasion de faire taire leurs détracteurs. Mais ils ont été très loin de saisir leur chance. Au point de ne pouvoir désormais que très difficilement se cacher derrière un supposé talent, qu’ils mettent visiblement beaucoup d’ardeur à dissimuler. Certes, les deux hommes sont impliqués sur le but de Cavani, avec un centre de l’Argentin bien exploité par le Français, passeur décisif. Seulement cet arbrisseau est loin de masquer la forêt, tant leur nonchalance a une nouvelle fois été criante.

Malgré des stats flatteuses (91% de passes réussies), Ménez a - encore une fois, serait-on tenté d’ajouter - irrité par son attitude. Nous sommes à la 45e minute de la rencontre. Le ballon est dans les pieds de Lucas qui, après un passement de jambes à 30 mètres du but, cherche une solution. Pendant ce temps-là, l’ex-Monégasque se replace... en marchant, provoquant au final un hors-jeu grossier et symptomatique de son manque d’implication qui vient si souvent polluer ses prestations, aussi honorables soient-elles.

Pastore : "J'essaie de faire plaisir à l'entraîneur"



Et que dire de Pastore, dont les éclairs, de plus en plus rares, sont totalement gâchés par une combattivité proche du néant. Sur le deuxième but portugais, il coupe notamment sa course alors que Marquinhos est livré à lui-même face à Maxi Pereira et Pérez, qui n’ont plus qu’à combiner tranquillement. L'avis de l'intéressé ? "Je suis content d'avoir eu du temps de jeu, j'en ai besoin pour prendre de la confiance, a-t-il assuré après la rencontre. J’essaye toujours de m’améliorer, de faire plaisir à l’entraîneur et de donner le meilleur pour l’équipe."

Pas sûr que Laurent Blanc partage son opinion. "Même si j'ai laissé des joueurs cadres à Paris, l'équipe de départ avait fière allure. Il n'y a qu'à regarder le nombre d'internationaux sur le terrain", a pourtant plaidé l'entraîneur à l'issue de la rencontre. Il a aussi tiré ses propres conclusions : "Il y a bien sûr des enseignements à tirer, aux plans individuel et collectif, mais je les garde un peu pour moi". Mais on peut penser que Pastore et Ménez n'ont pas marqué de points mardi soir. Sans doute Blanc n'a pu que constater que les deux hommes, à qui il a daigné offrir une nouvelle chance, font de plus en plus figure de cas désespérés.


Source : Eurosport.fr

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